Une ville sans fenêtres par Constantin Marafet, traduction Gabrielle Danoux, à Ath le 27 novembre 2023

La solitude dispose des plus belles chambres … Le Grand Rien du Grand Ennui… Notre solitude, l’équilibre de l’univers, C’est pourquoi nous habitons dans l’embrassure de notre fenêtre…

Une Ville sans fenêtres – le recueil des poèmes de M. Constantin Marafet, traduit par Gabrielle Danoux sera présenté ce lundi 27 novembre à la Maison de la Laicité de la ville d’Ath avec le soutien de l’Association RoAth representé par Monsieur Costel Naziru.

Le volume se remarque par une inondation des images poétiques exaltantes. Sans fenêtres, métaphore, utilité d’une ville aveugle, rien à voir avec une poétique malvoyante, mais avec une reconstruction du monde à partir du clin d’œil intérieur là ou nous y habitons réellement.

A chaque mot un regard à gauche à droite pour ne pas perdre le sens, l’image qui apparaisse dans la tête gagne toute attention. „Je ne peux retourner mon amour, mon ciel n’est ouvert que vers toi” Le regard médié par les fenêtres peut facilement s’asseoir sur une coté ou l’autre ou bien se propager sans le filtre du vitre ou le cadre. L’intérieur et l’extérieur se succèdent les rôles dans le jeu des perspectives. Comment regarder son univers intérieur pour comprendre l’univers extérieur ou vice-versa sont en effet une affaire d’optique.

Le plan corporel et le plan spirituel sont de loin les sujets privilégiés dans le lyrisme de M. Marafet qui célèbre la joie universelle d’être amoureux, comme un leitmotiv réinterprété d’Eminescu, celui de l’amour comme état de béatitude au niveau micro et macrocosmique. Prenez le livre de M. Marafet comme un manifeste de la vie et de la sagesse, prenez ses métaphores comme un geste aimable vers les choses qui rend heureux, soient elles les souvenirs les plus prégnantes, les émotions les plus envahissantes jusqu’au niveau de l’individualisme possessif des montagnes, des eaux, des chemins que le poète chante.

Animus et anima, pour spécifiquement définir ce chemin poétique que nous traversons ensemble en tant qu’écrivain et lecteur, unis par l’homéostasie du mot miraculeux, du Logos qui matérialise tant des états innombrables. Sonder son état intérieur aujourd’hui dans l’ère de l’intelligence artificielle semble une œuvre cvasi-mystique. L’âme de son pays personnalisé dans la figure d’une chère femme, la représentation d’un autre motif du créateur crée par son œuvre ou poursuivi à créer.

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